Le conte qui navigue entre réalisme et poésie a inspiré à Thierry Pécou une musique très visuelle. Dans la fosse, les neuf musiciens de l’ensemble Variances accompagnent au plus près le récit. La partition se nourrit de réminiscences musicales amérindiennes, afro-américaines, balinaises et indiennes.

Chacun des trois mythes racontés par les enfants est l’occasion d’une parenthèse enchanteresse dans le propos lourd de la pièce.

Épopée poétique et cosmopolite, O Future est une fable d’aujourd’hui, à mi-chemin entre légendes lointaines et mythologie contemporaines.

Assis ou debout, nous suivons leurs déplacements tout en nous laissant pénétrer tant par leurs réflexions philosophiques que par l’espace acoustique d’un cérémoniel qui se clôt sur la vibration d’un ensemble harmonieux de bols chantants tibétains.

Ce qui m’intéresse, c’est de garder une implication collective, de travailler des masses chorales.

Avec un casque sur les oreilles, le public est invité à déambuler dans les différents lieux pour être empreint de cette histoire.

Thierry Pécou interviewed by Laurent Vilarem

Journal intime d’un grand voyageur, qui se fond dans les cultures de la terre entière... développement tout en souplesse d’une musique tour à tour incantatoire et impulsive...

Détachés des langages stéréotypés contemporains, entre écriture et improvisation, Pécou et ses interprètes vagabondent entre les rythmes et les modes...

L’Inde était un pays qui avait une place particulière dans une sorte de mythologie familiale personnelle, et je m’étais toujours promis que seul un projet musical me déciderait à m’y rendre. L’occasion s’est enfin présentée !

Byar fait penser à un improbable cours d’eau circulaire, faits de remous tumultueux et de passages balisés. Expressionnisme coloristique, et cohésion structurelle d’inspiration répétitive mais souvent éclatée par des explosions spontanées...

Son ascendance antillaise lui a donné une curiosité pour les sons d’ailleurs, qu’il a su mêler à ses créations en un terreau fertile...

There is a natural theatricality in his writing and the sometimes massive resonance of the full orchestra with a gong-biased percussion section and big brass contrasted dramatically with more delicate textures: harp and vibraphone, and the piano’s poetic threads.

Thierry Pécou prend parti et sa musique contribue à sa façon à l’Hózhó, cet état intérieur du Navajo vécu lorsque chaque chose est à sa place, lorsque beauté et santé magnifient l’harmonie – de soi, de ce qui nous entoure, de l’univers.

Opéra : « Until the Lions ». Véritable barde de ce spectacle édifiant, Thierry Pécou livre ici une de ses plus belles partitions.

Manoa: Anne Cartel and Carjez Gerretsen on wind instruments wandered around the hall, so that the sounds of the work, intended to be played barefoot, were incandescent.

L’album « Humain non humain », de Thierry Pécou, présente des œuvres utilisant des sons d’animaux pour inviter à réfléchir sur la fin des espèces.

A l'occasion des 10 ans de l'Ensemble Variances, Laurent Vilarem reçoit son fondateur, le compositeur Thierry Pécou pour un voyage à travers les mondes et les cultures qui ont marqué son œuvre : la Martinique, le Canada, la Normandie, l'Inde, l'Arizona...

Il faut que la musique reste vivante, qu’elle rencontre les publics les plus divers, qu’elle dialogue avec les musiques d’autres cultures ou d’autres époques, avec d’autres arts.

Humain Non-Humain donne à entendre, par plusieurs abords et avec la complicité de ses pairs, compositeurs comme interprètes, l’univers de Thierry Pécou, riche des relations qu’il tisse entre vivants, entre eux et leur environnement, entre eux et leur histoire.

Outre-mémoire (...) ventures into a musical exploration of the slave trade... The concert begins before the musicians of Ensemble Variances have even assumed their position. They move throughout the space, and sounds emanate from everywhere... time and again, rhythm remains the driving force.

The production received overwhelming praise and response from critics and audiences.

Thierry Pécou established Ensemble Variances in 2009 and since that time has attracted attention from across the globe with his distinct, beyond definition productions. During his tenure at Paris Oper, Gérard Mortier called these forms "frontière"... At this borderline or rather cross-border area, Thierry Pécou now introduces the "choreographic oratorio".

Inside the Théâtre des Arts, an extraordinary assemblage of songs, music, dances and staging of wild animals - wolf, vulture, owls and eagles, directed the specialist Luc Petton and his company Le Guetteur took place.

Sound of the slave trade - The way the composer refers to Caribbean music and jazz - not by simply quoting it but always remaining true to Thierry Pécou - makes Outre-mémoire a fascinating piece!

Outre-mémoire is a deeply moving work and performed by brilliant musicians!

The ceremonial and ritualized aspect of the composer's music - the genetic code of his language - gives pride of place to percussions...

Thierry Pécou is a musician who never repeats himself and who considers every new work as an achievement... he is a unique artist without any comparison in the contemporary landscape.

Walking in Beauty takes Modulus Festival to new realms.

The cello, played by the indefatigable Anssi Karttunen, acts as a mediator between the ensemble and the deep-sea sounds … and the results are strikingly beautiful, sometimes discomfiting, and in the end profoundly elegiac.

The ensemble Variances under the baton of Thierry Pécou formed the most experimental point in the program. (...) The music became an all-encompassing spatial experience. Frenetic applause from the audience.

One of the evening's highlights is the performance of La Voie de la Beauté (engl.: Walking in Beauty) by the chamber ensemble Variances under the baton of the French composer, Thierry Pécou. (...) Variations of the tonal soundscapes, sequences and colours are intriguingly tested out and impressively echo as rhythmic mosaics within the resonating church.

Outre-mémoire is thus a work that is intensely personal and yet universal for invoking fundamental and still timely questions about wealth and poverty, exploitation and oppression.