Transcendance / immanence

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La science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle.

Albert Einstein

Même dans notre ère scientifique, les êtres humains continuent de chercher, au plus profond d’eux-mêmes, quelque chose qui les dépasse. Qu’il s’agisse d’un être, d’une puissance, d’une entité ou d’une lumière, qu’on le considère comme transcendant ou immanent, nous avons tous cette aspiration en commun, même si nous essayons d’atteindre ce quelque chose de mille manières différentes. Qu’importe la voie – la prière, la recherche ou la méditation, faites une randonnée pour vous plonger dans les beautés de la nature, dansez ou réalisez des peintures de sable – ou bien créez de la musique ou écoutez-la, tout simplement.

Tronc commun

Avec sa pièce phare Méditation sur la fin de l’espèce, Thierry Pécou propose une approche plutôt scientifique du sujet. Il utilise des enregistrements de sons naturels, en particulier les chants fascinants des baleines, pour esquisser la fragilité de l’existence humaine par comparaison avec l’immensité de l’univers. Dans Danse en cercle pour timbales solo, Thierry Pécou suit une voie entièrement différente : celle des danses en cercle des tribus amérindiennes. Dans ces cultures, le cercle est le symbole de l’univers, de la création et de la vie elle-même, et la danse est une célébration de tous ces aspects.

Deux options de programme possibles.

Option 1

Ce programme propose les œuvres Fratres d’Arvo Pärt et In Memoriam Jean-Claude Risset de Jonathan Bell (commande Ensemble Variances). Compositeur profondément religieux, Arvo Pärt, s’inspire de musique ancienne à la tradition orthodoxe tout en faisant le lien entre passé et présent dans un hymne méditatif. Jeune compositeur très prometteur, Jonathan Bell propose une pièce expérimentant la circulation du son entre les différents instrumentistes et impliquant un dispositif technique nouveau et stimulant pour les interprètes.

Option 2

Ce programme propose les œuvres Crucifixion (d’après Le Pérugin) de Raphaël Languillat et The Light Within de John Luther Adams. Chacune de ces deux œuvres puise son inspiration dans des œuvres visuelles de périodes différentes. Languillat choisit comme source d’inspiration une peinture ancienne de la Crucifixion tandis que John Luther Adam a composé The Light Within après avoir vécu « sa propre épiphanie de lumière » alors qu’il était assis à l’intérieur d’une installation de James Turrell qui cherche à atteindre, dans ses créations, « la lumière que nous voyons dans nos rêves ».

Programme

Arvo Pärt

Fratres pour violon et piano

Thierry Pécou

Danse en cercle pour timbales solo

Jonathan Bell

In Memoriam Jean-Claude Risset pour flûte, clarinette, violon et contrebasse (Commande Ensemble Variances)

Thierry Pécou

Méditation sur la fin de l’espèce pour violoncelle solo, ensemble instrumental et chants de baleines enregistrées (Commande Radio France et Wigmore Hall)

John Luther Adams

The Light Within pour flûte en sol, clarinette basse, vibraphone/crotales, piano, violon, violoncelle et sons fixés

Raphaël Languillat 

Crucifixion (d’après Le Pérugin) pour flûte, clarinette, piano, percussions, violon et violoncelle 

Thierry Pécou

Danse en cercle pour timbales

Thierry Pécou

Méditation sur la fin de l’espèce pour violoncelle solo, ensemble instrumental et chants de baleines enregistrées (Commande Radio France et Wigmore Hall)

Effectif

Artiste invité

violoncelle solo

Ensemble Variances

flûte, clarinette, violon, violoncelle, guitare électrique, piano et piano électrique (1 instrumentiste), percussions

Chants de baleines

enregistrées par Olivier Adam, avec le concours du Groupe de Recherche Musicale (GRM)