Marc Patch

Composition

Né en 1958 à Montréal, Marc Patch a étudié le piano, la harpe et la composition au Canada.

Entre 1986 et 1991, il a pour directeur de thèse le compositeur Bruce Mather à l’Université Mac Gill, après des années marquantes passées au Conservatoire Royal de Liège en Belgique auprès de Phillippe Boesmans. Il obtient également une bourse pour étudier au CNSM de Paris dans la classe de Betsy Jolas en 1991.
A la suite d’une résidence au Banff Centre for the Arts, il s’installe à Banff, au cœur des Rocheuses canadiennes où il vivra plus de dix ans. Il s’y nourrit tout autant de la grande nature que de l’effervescence artistique internationale qui anime le Banff Centre.

Ses œuvres abordent tous genres : la musique symphonique, la musique de chambre, la musique vocale et l’opéra, l’électronique, et aussi le rapport avec les arts visuels. Marc Patch réalise des vidéos qui s’associent à certaines de ses œuvres. Le piano tient un rôle majeur dans son œuvre, allant jusqu’à faire l’expérience de la micro-tonalité comme en témoignent A l’Affaire en seize pour deux pianos dont l’un accordé en seizième de tons (2004) ou Toccate en fer, t’a qu’à t’en faire pour piano en seizième de ton et deux pianos accordés à distance d’un quart de tons.

Les œuvres de Marc Patch sont imprégnées d’un univers harmonique fondé sur le spectre harmonique, mais dans une perspective tout autre que chez les musiciens français du courant dit « spectral ». Une pensée ésotérique sous-tend la matière musicale, comme en témoignent les titres de certaines partitions : Mutations jupitériennes pour piano (1984), le cycle I wish to dream (1986-1993), L.U.K.L.O.V., concerto pour piano (1991), Les Mémoires du miroir de quartz pour piano (1992), Echos saturniens pour deux ondes Martenot, clarinette et percussion (1996), Espace (2009) et Orbite (2012) pour sons électroniques.